Merci à Olivier Roland du blog Habitudes zen car aujourd’hui je participe à l’événement inter blogueurs qu’il organise dont le sujet est “3 habitudes indispensables pour être zen au quotidien”.

LE STRESS N’EST QU’UNE RÉACTION CHIMIQUE DE NOTRE ORGANISME LIÉE À DES CONTRAINTES DE NOTRE ENVIRONNEMENT.

Notre cerveau réagit et envoie des signaux dans notre corps, ce qui aboutit à la production de cortisol par les glandes surrénales. Cette hormone agit immédiatement sur deux parties de notre cerveau ayant des effets contradictoires : l’une, le cortex cérébral, qui va stimuler des réactions d’urgence pour faire face à la situation, l’autre, l’hippocampe, qui vise à réduire les effets biologiques du stress en apaisant le corps.

Le corps humain est donc prévu, physiologiquement, pour gérer le stress de manière optimale. Ce qui va nuire à cette bonne gestion est par conséquent totalement « psychologique » : c’est le décalage entre notre perception de la difficulté de la situation et notre perception de nos propres ressources qui peut engendrer du sur-stress ou du sous-stress.

Le stress n’est donc bien qu’une illusion liée à un défaut de perception.

Voici en 3 questions, comment briser l’illusion et équilibrer le stress en toute situation.

COMMENT JE PERÇOIS LA SITUATION ?

Il faut imaginer un graphique simple représentant sa perception de la difficulté sur la verticale et sa perception de ses ressources sur l’horizontale. S’il y a un décalage énorme entre les deux perceptions, alors le stress est handicapant.

Si vous pensez que la situation est bien trop difficile pour vos ressources (ou du moins ce que vous pensez être vos ressources), alors vous êtes dans la zone de panique, c’est le sur-stress. La montagne vous paraît trop haute, trop difficile à gravir et vous perdez tous vos moyens, voire vous abandonnez.

A l’inverse, quand vous êtes tellement confiant dans vos capacités et que vous sous-évaluez la situation, alors vous êtes dans la zone de routine, c’est le sous-stress. Dans ce cas, vous partez gagnant, courrez tranquillement et vous finissez par vous faire distancer. Et quand vous vous rendez compte qu’il faudrait en réalité se dépasser un peu, il est trop tard.

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DE QUELLES RESSOURCES JE DISPOSE POUR RÉPONDRE À CETTE SITUATION ?

Par conséquent, avant même de réévaluer la situation, la première chose à faire, non pas seulement quand vous êtes en situation de stress mais au quotidien, c’est surtout d’évaluer vos ressources.

Trop souvent, on se pose ses propres barrières, ses propres angoisses, ses propres freins par manque de maîtrise de la perception de soi. On ne sent pas à la hauteur, incapable de gérer de nombreuses tâches en même temps, trop faible, trop gros, trop fatigué, etc.

En réalité, bien souvent, nous disposons de toutes les forces nécessaires pour faire face à de nombreux événements. Le tout est de réussir à s’accepter, à s’autoévaluer de manière juste.

QUE DOIS-JE METTRE EN PLACE POUR M’ADAPTER À LA SITUATION ?

Trouver un équilibre. Réussir à ramener sa perception de ses ressources au même niveau, à peu près, que la perception de la difficulté de la situation. Un léger décalage peut être bien évidemment bénéfique :

  • Vous sentez la situation légèrement supérieure à vos ressources : il y a donc un sentiment de risque ? Rien de grave, c’est typiquement ce que l’on considère comme la zone de défi. C’est donc du bon stress qui vous stimule et vous aide à vous dépasser.
  • A l’inverse vous percevez vos ressources comme légèrement supérieures à la difficulté de la situation, vous avez un sentiment de qualité. C’est la zone de maîtrise. Vous êtes entièrement opérationnel pour gérer la situation.
  • Et quand l’adéquation est parfaite, c’est la zone de performance.

En définitive donc, il s’agit de comprendre que le stress peut être bénéfique. Il doit être adapté à la situation évaluée. Ce n’est qu’au prix de cette prise de conscience et de ce travail de mise en adéquation de la perception de vos ressources et de la difficulté de la situation que vous saurez faire face et utiliser votre stress à bon escient.