Le processus de coaching en 2 temps :

Dans un premier temps, les premières minutes d’une nouvelle relation servent au coach, pour tester la volonté du client de s’inscrire dans un processus de changement, puis, dans un second temps, à vérifier sa capacité de mise en action. Fort de ces premiers éléments, ils peuvent s’atteler – ensemble – au cœur du problème, en déterminant – précisément – l’objectif à atteindre.

Primordiale, cette étape marque le point de départ du processus de coaching. S’en suivront, ensuite, les étapes de mise en action et de suivi.

DU FUTUR AU PRÉSENT

La relation Coach-coaché se construit autour de la définition de l’objectif, à partir de laquelle l’accompagnement va se construire. Il peut être de deux ordres :

–       L’objectif général. Indiquant la direction à prendre, l’objectif général sert d’impulsion mais ne peut être atteint par la seule volonté du coaché. Par exemple, le postulant peut traduire un vœu de tendre vers une harmonie des domaines de vie, de démarrer une nouvelle activité, de perdre X kilos en X mois, d’apprendre le violon en se limitant à X leçons par semaine et X heures d’entraînement par jour, etc. Avec la formulation d’un tel but, précis, il convient d’instaurer un ou deux objectifs de performances intermédiaires, pour évaluer la progression.

–       L’objectif de performance. Finalité ou simple étape de l’accompagnement, l’objectif de performance dépend principalement du coaché, lui-même à l’initiative de l’élan et de la direction à suivre. Par exemple, il peut s’agir de développer son efficacité professionnelle, d’améliorer son management, de se préparer à un rendez-vous sportif, de surmonter une situation difficile, etc. Très souvent quantifiable / mesurable, il débouche, tout naturellement, à l’élaboration d’un plan d’actions concret.

Si l’objectif, ainsi défini, détermine la relation et l’accompagnement, chaque séance a son propre objectif, énoncé en début de session. Pour cela, le coach lance « que veux-tu accomplir durant les prochaines minutes ? » ou encore « Qu’attends-tu de cette séance ? ». A noter que le coach utilise, ici des formulations positives, directement interprétables par le cerveau, et ancrées dans le présent, afin que ce dernier l’assimile à une action « ici et maintenant ».

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DÉCISION, ACTIONS ET SUIVIS

Si la direction est établie, il n’en reste pas à moins à maintenir le coaché dans le présent, dans sa réalité. Il doit impérativement prendre conscience de sa position actuelle, face à l’objectif à atteindre, de l’écart qui se situe entre les deux états. Pour accompagner cette prise de conscience, le coach peut recourir à des formulations telles que « Où en es-tu par rapport à ça, aujourd’hui ? » ou encore « Quels sont les obstacles qui t’arrêtent actuellement ? ».

S’en suivra la réalisation d’une liste d’options, susceptibles de l’aider à avancer vers son objectif final. Suivi d’un choix, engageant le coaché et mettant en lumière des précisions, aussi techniques que concrètes, débouchant sur la construction d’un plan d’actions. Doté de critères d’évaluation jalonnant son parcours, il offrira des repères au coaché. Sur ce chemin, le coach en viendra à parler des difficultés, afin de mesurer la détermination de son client à les dépasser, sur une échelle de 1 à 10. Toute évaluation, en dessous de 8, obligera le coach, soit à monter le niveau de détermination, soit à renoncer à cet objectif. Enfin, la notion d’accompagnement sous-entend un suivi, qui peut être énoncé par cette simple formule « Qu’auras-tu accompli d’ici notre prochain rendez-vous ? ». A noter que la séance doit obligatoirement s’achever par la programmation de la prochaine rencontre.

Cet article offre – schématiquement – la trame à poursuivre du processus de coaching. Si ces étapes apparaissent, à la fois accessibles et très simples, elles s’apparentent à un jeu d’échec, dont le perfectionnement et l’approfondissement est sans limite, même si la compréhension de son jeu est assimilable en quelques heures.